Depuis
2014
Burn out / Epuisement
La véritable question à se poser, en premier lieu :
S'agit-il d'un épuisement / Burn out ou d'une dépression ?
Même si l'un peut engendrer l'autre, il est aujourd'hui cliniquement établi que le burn-out n'a rien à voir avec une dépression. La dépression peut avoir de multiples sources, contrairement au burn-out/l'épuisement. C'est la conséquence physiologique d'un excédant important d'hormones lié à un stress auquel la personne est exposée pendant une certaine durée, qui par la suite, puis-ce que tout est lié, va influencer négativement son état psychique et émotionnel.
A l'heure actuelle, une partie importante des épuisements sont diagnostiqués comme étant une dépression et traités en conséquence, souvent à renfort de médicaments divers.
"Burn out" de l'anglais se traduit par "Cuit". Vu l'ampleur du problème, c'est devenu un terme générique qui désigne un état de fatigue émotionnel, mental et physique caractérisé d’un manque de motivation et de performance après des mois, voire des années de surmenage et de de surenchère. C’est un cercle vicieux et destructeur.
L'EPUISEMENT - BURN OUT
Vous avez mis longtemps à reconnaître vos difficultés malgré les alertes de votre entourage et ceci parfois jusqu’au déni
Vous avez des troubles de la mémoire immédiate, des manques du mot, des oublis
Vous avez du mal à vous concentrer même sur des tâches simples et éprouvez une fatigabilité
Vous avez du mal à hiérarchiser les taches et vous retrouvez souvent débordé par le travail
Vous êtes en lutte permanente contre les troubles de la mémoire, la concentration, de l’organisation, que vous tentez de compenser en permanence
Vous êtes envahi par un désir de perfection
Vous ressentez une souffrance aiguë en rapport avec le travail. Tout rappel, toute évocation, toute état vous remémorant une situation professionnelle vous sont insupportables
Vous travaillez de plus en plus longtemps, au détriment du reste de votre famille, de vos plaisirs, de votre vie propre
Vous supportez toute la charge de travail, avez du mal à déléguer, pensez que vous aurez plus vite fait en le faisant tout seul, jusqu’à penser que les autres en sont incapables, que leur montrer serait une perte de temps
Vous prenez plus de risques professionnels que d’habitude, vous vous engagez souvent courageusement. Vous ne supportez plus la dissimulation, l’hypocrisie du monde
Vous êtes dans les ruminations permanentes sur des problèmes professionnels
Vous êtes dans l'hyperactivité psychique. Les pensées professionnels envahissent tout votre espace mental et parasitent toute autre forme d’activité mentale
Le temps vous paraît toujours trop court. Vos horaires pour manger, faire du sport, vivre, sont de plus en plus difficiles à respecter
Vous êtes d’humeur instable et pouvez passer de la jubilation à une affliction profonde
Vous vivez de grands changements émotionnels et une sensibilité parfois paradoxale aux sollicitations et changements extérieurs
Votre entourage vous fait remarquer la modification de votre caractère et de votre personnalité. Au delà de la nature du changement c’est le changement lui-même qui est notable et tranche avec les modifications que l’on peut attribuer à la dépression.
Irritable, autoritaire, intolérant
Froid, désabusé, cynique
Exigeant, sentiment de surestimation de soi
Vous percevez le stress, les contraintes du travail, la perfection impossible à obtenir, comme le seul facteur de votre souffrance
Vous vivez une insomnie d’endormissement comme l’impossibilité de décrocher de votre journée de travail que vous refaites sans cesse
Vous êtes affectés par des troubles physiques fonctionnels multiples, changeants, passant par les troubles digestifs ou articulaires aux maux de tête
Vous êtes tentés par les drogues, les excitants et tout ce qui pourrait augmenter vos performances et vous risquez de tomber dans une addiction par le biais de l’automédication
Vous courez le risque de tentation suicidaire impulsive et imprévisible
LA DÉPRESSION
Reconnaît être souffrant, souvent dans la plainte
Troubles généralisés et douloureux de la mémoire
Absence permanente
Perte de repères et désintérêt
Démission et incapacité du ressentie est reconnu
Désinvestissement, laisser-aller, abandonnisme
Souffrance sourde permanente, touchant toutes les
sphères de la vie
Évitement, fuite
Procrastination, délégation, oubli
Inhibition, frilosité, tout est une montagne
Questionnement existentiel et mortifère
Ralentissement psychique généralisé, difficultées à penser
Le temps est devenu interminable, vous êtes sans avenir
Dépression permanente profonde et inaccessible
Perte de sentiments permanents et douloureux, anhédonie
Suggestible, dépendant
Indifférent, absent
Mésestime, doute
Facteur multiple de dépression, traumatique, hormonaux, héréditaire sensation de souffrance sans cause.
Insomnie de réveil puis totale
Pathologie fixée et permanente
Traitement contre la souffrance et recours à la médecine
Tentative de suicide contre laquelle vous luttez depuis longtemps et qui survient dans un contexte dépressif visant à éliminer la souffrance
Ce diagnostic différentiel,
il est probable que personne ne le fera pour vous..
Ici sont retenu que les signes ou les différences les plus notables entre le BURN OUT et la DÉPRESSION.
Les reconnaître c'est éviter d’être enfermé dans une pathologie qui n'est pas la vôtre, mais surtout dans des traitements, qui risquent de pérenniser votre trouble : le Burn out / l'épuisement.
Les signes décrits concernent une pathologie constituée telle qu’elle parvient au centre de la dépression chez des patients déjà en arrêt de travail et sous traitement.
Après avoir fait ce test de comparaison, il ne faut pas pour autant trop s'alarmer de la gravité des symptômes. Ils constitueront a minima le moyen de détecter les prémisses du BURN OUT et de mettre en place une véritable prévention et un changement comportemental.
L'épuisement est le plus grand fléau de ce début de siècle et a déjà pris une ampleur inquiétante. La situation sanitaire, respectivement politico-économique, qui à été déclenchée dans le premier trimestre 2020, a porté cet état de fait à son paroxysme.
Déjà en temps "normales", touchés sont particulièrement le corps médical et de soins, patrons de PME, managers, cadres et membres des troupes d'interventions spéciales de nos forces de l'ordre. Ce sont des personnalités responsables, engagées, visant - dans un climat de stress aigu quasi permanent - un haut rendement et la perfection dans l'accomplissement de leur travail. Malheureusement, au détriment de leur besoins vitaux.
Connaissant bien le sujet du surmenage aigu dans la durée, je m'engage aujourd'hui dans la prévention et l'accompagnement des personnes à risque voire déjà atteintes par cette maladie.
Idéalement, en parallèle à un suivi psychologique, adapté à la personne et sa situation.
Il faut bien se le dire, seule la prévention diminuera la croissance de ce fléau
aux conséquences graves, parfois irreversibles.
Cette maladie est souvent détectée tardivement (si elle n'est pas confondue avec la dépression), parce que la personne concernée veut "tenir bon" en espérant voir arriver de meilleurs jours. Le temps passant, le sentiment de honte puis de désespoir s'installe. Au fur et à mesure que la situation se détériore, la personne en souffrance cherche à minimiser ou à cacher son malaise jusqu'au moment de la rupture.
Arrivé à ce stade, où on a nié d'avoir atteint ses propres limites, le corps crie stop depuis un moment déjà sans avoir été écouté. Bon nombre de "petits" maux se sont manifestés mais restés ignorés du mental. La respiration est devenue superficielle, le dos et la nuque sont raides et douloureux - voire bloqués, la digestion n'est plus bonne, voir de multiples allergies commencent à surgir, des troubles de la vue, une sensation d'oppression qui plombe la journée dès le lever et qui éloigne l'individu de sa vie personnelle et familiale . Sans parler du blocage d'un voire plusieurs diaphragmes, de la stagnation de l'énergie vitale et des fluides corporels, de la perte de confiance en soi et en l'avenir.
Le travail corporel hawaïen pourra aider la personne à retrouver sa force et ses propres moyens, sa conscience physique, mais aussi - et c'est d'une importance capitale, drainer et évacuer les toxines accumulées dans les diverses couches de son être.
Etre guidé par la volonté sincère d'aller au fond de soi, autant à sa limite qu'à sa propre source, peut réellement constituer le déclencheur pour aller vers un changement véritable. Avant que l'état ne s'aggrave encore et qu'un retour "à la normale" soit très long, ou même, mis en question par la suite.
Les personnes surmenées depuis longtemps, qui n'ont pas encore consulté un spécialiste en la matière pourront, je l'espère, faire le premier pas dans l'acceptation de la réalité qui les frappe.
Sources : Centre de la dépression.org & éditorial Aloha Mai - Angela Meylan 2017/2021
"La folie est de se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent"
Albert Einstein
Vous êtes concerné mais ne pouvez pas encore consulter un psychologue ou vous pensez ne pas en avoir besoin pour l'heure ?
Alors venez vous reconnecter à votre corps avant d'en arriver à ce stade.